Au cours de sa défense, l’énorme Gœring, désabusé et amer depuis que l’autorité pénitentiaire avait confisqué ses valises bourrées de paracodéine et d’autres stupéfiants, recouvra un peu de son énergie d’autrefois pour parler pendant neuf jours d’affilée et, pour ainsi dire, sans être interrompu de ses auditeurs somnolents.